Bonjour ! Comment ça va? Etant le mercredi, vous avez disponible ici, le mot du milieu. Il s’agit de quelques mots d’information et de grâce du milieu de la semaine. Mais aussi du milieu d’un monde qui a besoin de ralentir et apprécier le Seigneur.

Que puis-je dire par rapport à dimanche et notre culte de Pâques ?  Quelle journée remplie de grâce et de joie ! Merci à ceux qui ont invité, prié, participé et servi.  Le message victorieux de l’Evangile et la résurrection était clair. 

La prédication soulignait l’idée du sauvetage  et de comprendre le « salut ».

Regardons quelques passages concernant Jésus Christ pour mieux saisir l’importance de l’importance de la souffrance dans l’espérance. Ou peut-être l’espérance dans la souffrance ?

Notre planète souffre énormément aujourd’hui. Si notre monde reste pourri est corrompu la raison est simple. C’est la souffrance liée à un monde qui ne peut pas voir Jésus Christ pour ce qui il est vraiment. Il est bien plus que le Créateur.  Avant tout, il est LE sauveur du monde. Voyons quelques exemples autour de la Pacques qui nous montrent combien il est capital de ne pas rater cette simple vérité.  D’abord commençons avec l’histoire de son entrée triomphale.
Voyons cela en Matthieu 21 :1-9

1Lorsqu’ils approchèrent de Jérusalem et qu’ils furent arrivés à Bethphagé, vers le mont des Oliviers, Jésus envoya deux disciples en leur disant: «Allez au village qui est devant vous; vous y trouverez tout de suite une ânesse attachée et un ânon avec elle; détachez-les et amenez-les-moi. Si quelqu’un vous dit quelque chose, vous répondrez: ‘Le Seigneur en a besoin.’ Et à l’instant il les laissera aller.»Or tout ceci arriva afin que s’accomplisse ce que le prophète avait annoncé: Dites à la fille de Sion: ‘Voici ton roi qui vient à toi, plein de douceur et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse.’ Les disciples allèrent faire ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, mirent leurs vêtements sur eux, et Jésus s’assit dessus. Une grande foule de gens étendirent leurs vêtements sur le chemin; d’autres coupèrent des branches aux arbres et en jonchèrent la route. Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient: «Hosannaau Fils de David! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur Hosanna dans les lieux très hauts!»            Alors, qu’avons-nous ici ?

Une grande foule excitée et mouvementée.  Pourquoi ? On verra que…

I.                    Sans compréhension leur cri était « sauves-nous de notre souffrance ! »

Il serait normal de dire qu’il n’y a pas de souffrance ici et que j’invente une histoire de toute pièce.  Et quand je dis ici qu’ils ont crié sans compréhension, bien ce n’est pas tout à fait précis non plus car ils savaient très bien ce que Jésus représentait sur un ânon. C’était un accomplissement d’une prophétie sur le messie !

Zacharie 9 :9 était connu car la prophétie parlait du Messie, le descendant de David qui venait pour libérer et régner. 
Réjouis-toi, fille de Sion! Lance des acclamations, fille de Jérusalem! Voici ton roi qui vient à toi; il est juste et victorieux, il est humble et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse.

Ce premier point dit qu’ils ont crié sans compréhension. En même temps avec compréhension ils ont crié Hosanna Fils de David !  Hosanna est une expression qui tourne autour du mot salut. Il peut dire : sauve donc, sauve tout de suite, sauve je t’en prie, ou comme je vous l’ai présenté « sauve nous » !

Ce jour-là, le peuple désirait que Jésus soit un roi libérateur car ils vivaient dans la souffrance. Ce n’était pas un secret que le système religieux du pays était corrompu par le pouvoir et le pognon. Mais en plus de l’atmosphère religieuse, se trouvait le joug de Rome. Les envahisseurs, l’ennemi étranger qui dominait la vie des juifs.
Ils n’étaient plus un peuple libre et en plus ils étaient mal vu et souvent mal traité par des soldats romains. L’ère de la gloire de David et de Salomon était de l’ancienne histoire. Mais on rêvait du jour où le messie allait venir et restaurer la puissance nationale, même internationale d’Israël ! Cela pouvait, ça devait être Jésus Christ qui a fait tant de miracles ET parlait sans cesse du royaume à venir !

Oui. Hosanna. Hosanna ! Hosanna Fils de David, sauves-nous de notre indignité, de notre souffrance !   Même si cette célébration était méritée  et Jésus avait raison d’en recevoir, ce que la foule ne comprenait pas c’est que Jésus est venu pour prendre leur souffrance, pas l’enlever.  Il devait souffrir pour eux avec leurs péchés sur lui. 

A la base de la souffrance se trouve le péché.  Est-ce que c’est aussi simple que ça ? Nous souffrons en tant que planète car on n’a pas une compréhension dans le cœur de qui est Jésus et pourquoi il devait souffrir.

On vient de voir un premier cri. Sans compréhension  le cri était « Sauves-nous de notre souffrance ! » Ensuite voyons la suite, une série de cris vis-à-vis de Jésus.  On va sauter quelques jours dans l’histoire. Il était trahi, livré, arrêté. Après une série d’entretiens avec quelques personnages de pouvoir il était lié à la croix. C’est là où on le trouve, encore avec la souffrance devant nous. Des cris pour Jésus, des cris à Jésus.  Voyons la suite des cris liés à la souffrance.

II.                  Sans compassion le crie était « sauves-toi de ta souffrance ! » (Luc 23)

35 Le peuple se tenait là et regardait. Les magistrats eux-mêmes se moquaient de Jésus avec eux en disant: «Il en a sauvé d’autres; qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie choisi par Dieu!» 36 Les soldats aussi se moquaient de lui; ils s’approchaient pour lui présenter du vinaigre 37 en disant: «Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même!» 38 Il y avait au-dessus de lui cette inscription écrite en grec, en latin et en hébreu: «Celui-ci est le roi des Juifs.» 39 L’un des malfaiteurs crucifiés avec lui l’insultait en disant: «Si tu es le Messie, sauve-toi toi-même, et nous avec toi!»

Des leaders religieux commencent avec le coup d’envoi ici. La crucifixion était leur plan, leur désir et ils ne pouvaient pas recevoir un plaisir plus grand que de se moquer de Jésus par rapport à son salut, sachant qu’il mourait.  « Il en a sauvé d’autres !  Mais est-il capable de se sauver ? S’il était vraiment le Messie, bien oui ! »
Ensuite les soldats autour ont compris le thème et la vague violente de méchanceté. « Si tu es le roi des juifs, sauves-toi ! »  Bien entendu il y avait un plaisir immense et tordu pour des romains de montrer au monde ce qui allait arriver à quelqu’un qui se disait « roi ».  Cela ne s’est pas arrêté avec des dirigeants religieux ou des soldats. Le cœur cru de l’homme s’ouvre vite à la méchanceté.  Car qui se joignait à l’appel du salut ?  Des criminels crucifiés à côté de lui ont pris le relai. « Sauve-toi alors ! Et si t’en capable, aide-nous alors ! »
En 5 petit versets on voit plusieurs appels sans compassion à Jésus de se sauver.  En était-il capable ? Devait-il vraiment souffrir ?  Oui il était capable d’éviter sa souffrance immense. Mais il comprenait mieux que son entourage que sa souffrance était bien plus que l’accomplissement des prophéties. Sa souffrance venait de son amour pour son Père et un amour incompréhensible pour nous les pécheurs. Là, sur la croix il a pris nos péchés sur lui. Nos péchés du passé. Nos péchés du futur. Il a pris sur lui pas que nos péchés, mais la punition, la condamnation de nos péchés sur lui.
Des années plus tard, l’Apôtre Pierre ne voulait pas que l’on rate l’importance de cet amour. 1 Pierre 2 :24-25. 24 lui qui a lui-même porté nos péchés dans son corps à la croix afin que, libérés du péché, nous vivions pour la justice. C’est par ses blessures que vous avez été guéris. 25 Vous étiez en effet comme des brebis égarées, mais maintenant vous êtes retournés vers le berger et le protecteur de votre âme.

Terminons avec un dernier cri. Le premier était « sauves-nous de notre souffrance. Le 2me était « sauves-toi de ta souffrance ! » Avançons au dernier cri de notre message aujourd’hui.  On va sauter plusieurs semaines, dans l’histoire pour découvrir notre dernier cri de sauvetage.  Sachez que nous allons maintenant en Actes chapitre 4. Jésus était ressuscité, il a passé 40 jours sur terre avant de monter au ciel. Puis Il a envoyé l’Esprit Saint afin d’ouvrir la porte à son église.  Mais ce que nous allons voir dans le passage c’est que ceux qui criaient contre lui, ceux qui réjouissaient de sa mort, étaient très gênés par la notion que la mort ne pouvait pas gagner contre Jésus Christ, le Sauveur du monde.

En Actes 4 nous devons sauté du milieu d’une histoire où Pierre et Jean sont devant les autorités religieuses. Dans le nom de Jésus Christ, le Sauveur vivant ils ont guérit un boiteux.  C’était un miracle que personne ne pouvait pas être ignoré car l’église et des apôtres donnaient constamment gloire à Jésus Christ le ressuscité.

III.                Avec conviction le cri de l’homme doit dire  « Sauves-moi » !

Actes 4

Alors Pierre, rempli du Saint-Esprit, leur dit: «Chefs du peuple et anciens d’Israël, on nous interroge aujourd’hui sur un bienfait accordé à un infirme, afin que nous disions comment il a été guéri. 10 Sachez-le bien, vous tous, et que tout le peuple d’Israël le sache: c’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, celui que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité, oui, c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. 11 Jésus est la pierre rejetée par vous qui construisez et qui est devenue la pierre angulaire. 12 Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.»

Ah le salut. Le sauvetage. Le secours enfin présenté dans une manière si claire que personne ne peut le méconnaitre. Le refuser peut-être, mais l’explication reste clair.

Il n’y a de salut en aucun autre.   Pas sous le ciel, nulle part. Il n’y a aucune d’autre porte. Il n’y a aucune d’autre piste. Il n’y a pas une autre solution, une direction, une façon possible d’être sauvé.  Pas une autre religion. Pas une formule magique astrale. Pas par des prières aux saints ou aux dieux ancestraux ou à Marie ou par des formules quelconques religieuses. Pierre en était clair au vs 10  qu’il y avait un seul salut et c’était par la puissance de Jésus Christ. Celui qui est mort à la croix, mais qui était ressuscité, vivant et disponible à tous.

Le salut éternel est disponible pour ceux qui ne l’ont pas encore accepté. Mais la vérité simple, la vérité belle de ce salut c’est que l’Evangile, la bonne nouvelle du salut contient le pouvoir de nous cacher sous l’ombre du Christ ressuscité.  Chaque jour, chaque moment si nous osons, nous pouvons marcher en paix avec Dieu comme IL a toujours voulu.

Que Dieu vous bénisse avec sa grâce immense !

Par rapport à notre culte spécial de Pâques, il y a plusieurs liens disponible sur notre chaine YouTube si vous voulez (re)voir des moments du programme.

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