Marc 8 : 1 – 9

Bonjour, comment vont des amis de l’Eglise BB? Etant le mercredi, étant le milieu de la semaine, voici votre mot du milieu. Des mots d’information et de grâce du milieu d’un monde obscur et trop chargé.
Dimanche dans notre série TRACES au début du chapitre 8 de Marc nous avons trouvé une scène avec des gens dans le besoin de la compassion de Jésus. Nous avons vu quelques leçons que Jésus avait pour ses disciples. J’oserai dire il y a des leçons ici pour nous aussi. Des leçons qui pourrait changer le monde autour de nous.

Quand le monde a besoin de la compassion de Jésus, souvent…..

  1. Cela se manifeste dans des besoins pratiques.

1Ces jours-là, une foule très nombreuse s’était de nouveau réunie et n’avait pas de quoi manger. Jésus appela ses disciples et leur dit: «Je suis rempli de compassion pour cette foule, car voilà trois jours qu’ils sont près de moi, et ils n’ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, les forces leur manqueront en chemin, car quelques-uns d’entre eux sont venus de loin.»


La compassion est bien plus qu’un sentiment de pitié. Elle nous pousse à l’action afin d’aider. Notre monde souffre tant à cause d’une absence de compassion et dans notre passage Jésus voulait que ses disciples comprennent qu’ils pouvaient faire une différence s’ils voyaient l’importance des besoins pratiques autour d’eux. Après 3 jour d’enseignement, ces gens devaient rentrer, mais ils étaient affaiblis.

  1. Cela implique une attitude de partage.

Ses disciples lui répondirent: «Comment pourrait-on leur donner assez de pains à manger, ici, dans un endroit désert?» Jésus leur demanda: «Combien avez-vous de pains?» «Sept», répondirent-ils.

La voix de la raison et de la logique disait « Et alors ? » «  C’est impossible et donc pas notre problème. » « Qu’ils se débrouillent. » Tandis que Jésus voulait qu’ils soient ouverts à la possibilité de partager. ALORS, que vaut 7 pains devant 4000 gens ?

Il serait trop facile de prendre 2 directions ici. De dire « C’est à moi et j’ai pas envie de partager ! »
Ou de dire : « Ce que j’ai n’est pas suffisant, à quoi ça sert ? »
La première attitude est égoïste et va limiter ce que Dieu peut faire. La 2me va simplement limiter ce que Dieu peut faire à cause d’une mécompréhension de sa puissance.
Ah ! Mais quelle était la valeur d’une miette de grâce pour la femme qui avait une fillette possédée par un démon que nous avons vu récemment ? Que le peu que nous avons ne soit pas notre trésor à garder précieusement pour nous-même.

  1. Cela implique un engagement personnel.
    Alors il fit asseoir la foule par terre, prit les sept pains et, après avoir remercié Dieu, il les rompit et les donna à ses disciples pour les distribuer; et ils les distribuèrent à la foule. Ils avaient encore quelques petits poissons; Jésus les bénit et les fit aussi distribuer. Ils mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient. Ceux qui mangèrent étaient environ 4000. Ensuite Jésus les renvoya.

Encore Jésus devait bénir, puis briser le peu qu’il avait à sa disposition. Il y a des vérités importantes à saisir ici. Sommes-nous prêts à donner le peu que nous avons dans les mains de Jésus ?
Et bien sûr, il a demandé un engagement de ses disciples. D’aimer et de servir des gens autour. Je vous encourage de penser à cette notion de servir dans la compassion autour de vous cette semaine.

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